[...] L’aurore boréale naissait, grandissait. Les sillons dans le ciel étaient au-delà des mots. Il regardait au travers des parois transparentes de sa maison, la découpe dans le toit lui donnait cette impression commune mais sublime de toucher les astres.
L'architecture de son habitat lui avait permis de vivre selon ses voeux. Bouger. Se déplacer. Suivre les manifestations naturelles, lié à rien sinon à ce système sans finalité. La construction en faisait désormais partie: pluie, soleil, frottements, heurts avaient enfin érodés cet ensemble brut et métallique.
La marque de l'homme s'effaçait peu à peu de la gangue protectrice qu'il s'était bâtie. [...]